Une supervision, ça se passe comment ?
Un premier contact
La prise de contact permet tout simplement de faire connaissance. L’enjeu est d’évaluer ensemble ce que nous pouvons, ou pas, faire ensemble. En fonction du nombre de personnes concernées, ce contact peut se faire par téléphone, s’organiser dans les bureaux de Prismes, au siège de l’institution ou ailleurs. Cette prise de contact ne fait pas l’objet de facturation.
Une phase d’analyse de la demande
C’est un moment clé dans la mise en place d’une supervision. De cette étape dépend la suite du processus (clarification des objectifs, méthodologie proposée, rédaction éventuelle d’une offre). Dans certains cas, cette phase peut prendre plusieurs séances de travail.
Elle permet, dans l’échange, de laisser surgir de nouvelles hypothèses, de déboucher sur des orientations de travail parfois imprévues au départ, de choisir les portes d’entrée et de mieux cerner ensemble les acteurs concernés et les objectifs à atteindre. Elle sert enfin à se mettre au clair sur le cadre de travail : principes, méthodes, calendrier de travail, évaluation, conditions de financement, tous ces points sont abordés. Cette étape fait l’objet d’une facturation au même titre que les heures d’intervention de supervision proprement dites.
Au coeur de la supervision
Les portes d’entrée de la supervision peuvent être multiples. L’intervention peut concerner avant tout les pratiques du ou des participants, se centrer sur les relations au sein de l’équipe, aborder des noeuds ou des enjeux institutionnelles, se pencher sur des questions politiques ou stratégiques qui traversent l’association. Mais aussi aller de l’un à l’autre, avec méthode et souplesse, puisque sur le terrain, bien souvent, toutes ces questions sont intimement liées. La supervision se fera l’écho des besoins et des objectifs identifiés au cours de l’analyse de la demande.
Rythme de travail
Le calendrier de travail et la durée des séances varient selon les situations de chaque équipe et les objectifs poursuivis. Même si le cas par cas est la règle, le rythme d’une séance par mois et de 3h de travail par séance est fréquemment adopté (2 h maximum pour une supervision individuelle). En cas de nécessité, les séances de travail peuvent être plus rapprochées. La supervision peut s’étaler sur des durées variables. (3, 4 à 12 séances est un point de repère). Au terme du processus, nous évaluons ensemble le chemin parcouru et décidons de clôturer, de poursuivre le travail ou de l’orienter différemment.
Une supervision peut faire apparaître une problématique particulière (individuelle, financière..) qu’il peut être pertinent d’aborder avec un intervenant doté de compétences spécifiques … Dans ce cadre, le superviseur peut mettre à disposition son propre réseau de connaissances pour trouver la personne adéquate.